Sortie le 7 novembre
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Le 10 février 2022, Emmanuel Macron a annoncé relancer la filière nucléaire française, notamment par la construction de nouveaux réacteurs. Une partie du budget du plan de relance est fléchée vers la formation professionnelle et vers des PME et ETI du secteur.
Le plan de soutien à la filière nucléaire est doté de 470 millions d'euros, dont une partie est destinée à accélérer sur la formation professionnelle spécialisée. Le gouvernement a ainsi déployé un système de bourse d'étude pour favoriser l'attractivité de la filière auprès des jeunes. Les formations concernées sont les BTS, BAC Pro et CAP préparant à des métiers en tension : électricien industriel, chaudronnier, tuyauteur, mécanicien machines tournantes et soudeur. Sélectionnés « au mérite et sur leurs motivations », les élèves boursiers pourront recevoir 600 euros par mois chacun. 50 élèves issus de 10 lycées pilotes sont concernés pour l'année scolaire 2021-2022. Le dispositif sera élargi à 200 élèves et 20 lycées par an sur les 2 prochaines années scolaires.
Le gouvernement a également lancé, depuis le 18 novembre 2020, un plan de soutien aux entreprises de la filière nucléaire destiné à « soutenir l'innovation » et « moderniser l'outil industriel ». Depuis, 77 projets ont déjà reçu un financement. 27 nouveaux projets portés par des PME et ETI viennent d'être sélectionnés, représentant 84,1 millions d'euros d'investissement industriels dont 26 millions financés par l'État. 14 autres projets ont été retenus pour être financés dans le cadre de la formation professionnelle. Au total, selon le communiqué du gouvernement, 136 projets sont désormais soutenus par France Relance, pour un budget de 150 millions d'euros.
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Ces investissements visent à assurer « l'indépendance énergétique de la France et garantir son approvisionnement électrique tout en permettant l'atteinte de la neutralité carbone en 2050 », selon les mots de la ministre déléguée chargée de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. Le sujet de la production d'énergie est aujourd'hui central et hautement stratégique, notamment pour se prémunir d'une dépendance à d'autres États qui pourrait fragiliser la souveraineté du pays. Un risque qui est d'ailleurs redevenu très concret depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, principal fournisseur d'énergie pour certains États européens. Mais le sujet est également crucial pour lutter contre le réchauffement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Après des mois de discussions, la Commission européenne a reconnu le nucléaire comme énergie « verte ». Si la production d'électricité par les centrales nucléaires ne génère pas de gaz à effet de serre, les sujets du traitement des déchets radioactifs et du risque d'accident soulèvent néanmoins régulièrement inquiétudes et protestations dans des pays comme l'Allemagne et l'Autriche, ainsi que dans les partis politiques écologistes en France. Le secteur du renouvelable, très prometteur en ce qui concerne les énergies propres, a lui aussi ses détracteurs, notamment parce qu'il nécessite de déployer une grande quantité d'installations pour égaler le volume de production du nucléaire. Ces dernières sont aussi décriées pour leurs caractéristiques (intermittence, nuisances environnementales...). Enfin, leurs capacités de production actuelles ne sont pas suffisantes, ce qui pousse à utiliser d'autres sources d'énergies polluantes pour compenser (centrales à charbon, gaz étranger...).
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