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Le 9 juin 2024 restera dans les mémoires comme un tournant politique et financier pour la France. La dissolution surprise de l'Assemblée nationale a non seulement bouleversé l'échiquier politique, mais aussi plongé le pays dans une incertitude économique. Au-delà du coût immédiat de cette décision, estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros, ce sont les répercussions économiques à long terme qui inquiètent les experts et les chefs d'entreprise. Décryptage.
Lorsque le chef de l’État a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale, il était sans doute préparé à l’onde de choc politique que cela provoquerait. Ce qu’il n’avait peut-être pas anticipé, c’est le prix exorbitant que cette décision ferait peser sur les finances publiques. Selon les estimations, la dissolution a directement coûté près de 200 millions d’euros. Une grande partie de cette dépense est liée aux licenciements d'environ 2000 collaborateurs parlementaires. Avec le départ de 133 députés non réélus, les contrats de travail ont dû être rompus, entraînant 23 millions d’euros en indemnités de licenciement, sans oublier les 7,5 millions d’euros de charges sociales et fiscales. À cela s’ajoutent notamment 2 millions d'euros d'allocation d'aide au retour à l'emploi pour les députés sortants, car même si ces derniers n'ont pas le droit au chômage, ils bénéficient de ce soutien temporaire.Les collectivités locales, prises de court par cette élection anticipée, ont dû elles aussi mettre la main à la poche. L'organisation des législatives leur a coûté environ 170 millions d’euros, un poste non prévu et qui devrait être remboursé par l'Etat.
Si ces dépenses directes sont déjà préoccupantes, l’impact économique de cette dissolution ne se limite pas à quelques lignes budgétaires. Il s’étend bien au-delà, affectant directement l’investissement, l’emploi et la confiance des acteurs économiques. Une enquête menée par Rexecode fin août 2024 révèle des chiffres alarmants : 36 % des chefs d'entreprise qui envisageaient d’investir ont décidé de reporter leurs projets, et 20 % ont purement et simplement choisi de les annuler. Près de la moitié ont également décidé de reporter ou d'annuler leurs projets d'embauche. Des décisions qui freinent la relance économique dans un contexte où chaque point de croissance compte.L’impact de cette instabilité politique n'est pas sans conséquence pour l’économie dans son ensemble. Les experts estiment que cette période d’incertitude pourrait coûter à la France 0,2 à 0,3 point de croissance au cours du 3e trimestre, un chiffre non négligeable dans un contexte où le pays peine déjà à atteindre ses objectifs de croissance. Ce creux se traduira vraisemblablement par un manque à gagner fiscal pour l’État, alors que le besoin de recettes est criant pour financer la transition écologique et maintenir les services publics à flot.L’analyse de l’INSEE, publiée en septembre 2024, va dans le même sens. L'institut pointe un été morose pour l’économie française, notamment dans l’industrie, où la production a fortement reculé en juillet. Si le secteur aéronautique affiche encore des carnets de commandes garnis, d’autres secteurs, comme l’automobile, souffrent d’une demande atone.
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L'augmentation du coût de la dette, liée à l'instabilité politique, pourrait aussi peser lourdement sur les finances publiques. Après la dissolution du 9 juin, le taux des obligations d'État a brusquement augmenté de 0,25 point. Bien que ce niveau ait tendance à s'assagir depuis, un indicateur montre que la France paie toujours sa dette plus cher qu'avant. L'écart entre les taux d'emprunt de la France et l'Allemagne (le « Spread ») reflète la perception du risque lié à la dette française par rapport à celle de nos voisins d'Outre-Rhin. Celui-ci avait bondi de 48 à 80 points de base dès l'annonce de la dissolution. Il se maintient encore aujourd'hui à plus de 70 points de base, un seuil qui avait précédemment été brièvement franchi en 2017 et pendant la crise de 2011-2012. Un indicateur qui matérialise un potentiel nouvel alourdissement de la dette dans les mois à venir, dans un contexte de finances publiques déjà dégradées.
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CES gens qui nous dirigent sont déconnectés du commun des mortels - comme disent ils "les Français pensent ... " mais que savent ils de ce que nous vivons... ils sont dans leur monde de copinage, quelque soit leur bords politique, 3 300 milliards de dettes en quelques années, un particulier à découvert bancaire se voit très rapidement mis en demeure de régulariser et pas la Maison France car sa dette est faite par des gens qui EUX ne sont pas touchés pour rembourser le trou abyssale qu'ils ont crées, au contraire ils vont continuer à creuser - 36 ministres payés à plus de 10 OOO euros avec X avantages - des millions de Français en cette fin d'année sont, par la faute de ces gens qui vont se goinfrer, comme les chiens d'une meute de chasse devant leur mangeoire, de mets raffinés payés par NOUS. Tous les jours j'entends, je lis (car les médias ne remplissent plus leur rôle d'informateur) que des entreprises ferment, que des magasins, suite à la grande peur générée par ceux qui gouvernent et au confinement) mettent la clef sous la porte, des agriculteurs se suicident mais pas grave ces politiques qui n'ont jamais touchés le VRAI travail de la main et qui en dehors du blabla ne savent pas ce qu'est de se "tuer" au travail pour un salaire de misère - CES GENS en costume 3 pièces n'ont que faire des conséquences de leurs actes et paroles car ils sont INTOUCHABLES alors ils peuvent continuer A JOUER avec nos vies - et revenir régulièrement sur le devant de la scène publique - pas de médecin pas grave eux sont pris en charge par les meilleurs toubibs et ne font pas la queue dans la salle d'attente des hopitaux
Est-que les gens qui nous dirigent se rendent vraiment compte de la situation dans lequel ils plongent notre pays. Une fois au pouvoir, on pourrait penser qu'ils sont déconnectés des réalités, comme le disent certains, ils sont sur une autre planète. Ce n'est pas grave,les Français vont payer sur plusieurs générations, pas eux. Quelle tristesse !!!
Encore une fois, nos politiciens prennent des décisions sans vraiment penser aux conséquences économiques à long terme. Qui va payer pour ça ? Les contribuables bien sûr ! Espérons que l'impact ne soit pas aussi désastreux qu'on le prédit.
C'est une mauvaise blague, tout cet argent gaspillé pour des élections et des dissolutions. En plus des milliards encore à venir pour l'économie... Mais est-ce qu'on a vraiment pris en compte l'impact sur nos dettes futures ?
Mais c'est terrible cette histoire ! On est déjà dans le rouge et ça va encore nous plomber. Ils pensent vraiment à comment ça affecte nos vies au quotidien ?