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Selon le dernier rapport de la Banque de France sur l'épargne des ménages, l'assurance-vie reste l'un des placements financiers favoris des ménages français.
Voici une théorie qui ne cesse de se vérifier : lorsque l'incertitude monte, les Français épargnent. Et en matière d'incertitude, 2024 aura été une année particulièrement prolifique. Au deuxième trimestre, les flux nets des principaux placements financiers ont atteint 42,3 milliards d’euros, marquant une hausse notable de 27,2 milliards par rapport au trimestre précédent, le rebond trimestriel le plus élevé depuis 2015. Dans ce contexte, l’assurance-vie continue de jouer un rôle central. Les placements orientés vers les fonds en euros ont attiré 12,6 milliards d’euros sur la même période (incluant les données du PER), témoignant de la préférence des ménages pour ce type de produit, perçu comme un refuge sûr dans un environnement économique encore incertain.
Malgré l'écrasante domination des fonds en euros, les unités de compte (UC) connaissent un certain dynamisme avec une collecte nette de 9,1 milliards d'euros (+1,1 milliard par rapport au 1er trimestre). Ces produits, bien que plus exposés aux fluctuations des marchés, attirent des épargnants en quête de rendement. Cette évolution reflète une prise de risque mesurée chez les ménages, peut-être due à l'anticipation d'une potentielle baisse du taux des fonds euros dans les mois à venir.
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L'encours des placements financiers détenus par les Français s'élève désormais à 6300 milliards d'euros, le dépôt sur les fonds en euros des assurances-vie et PER restant en tête (1500 milliards), suivi par les actions et participations dans des entreprises non cotées (1400 milliards d'euros). L'épargne sur des comptes rémunérés représente quant à elle 1350 milliards d'euros, dont 70 % sont placés sur les comptes réglementés (Livret A, LDDS, LEP...).
