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Noël arrive, mais à quel prix ? Malgré une forte baisse en un an, la France reste parmi les pays où le repas traditionnel est le plus cher.
L'étude compare le prix et l'évolution du repas traditionnel de chaque pays examiné en s'appuyant sur des relevés effectués en supermarché. Pour la France, il s'agit d'une dinde farcie. Les résultats sont encourageants : le prix moyen a baissé de 28 % en un an. Après des mois marqués par des hausses de prix, cette diminution est une bonne nouvelle pour les consommateurs.Cette tendance s'explique par une stabilisation de l'inflation alimentaire à 2,4 % dans l'Union européenne, combinée à des ajustements dans les chaînes d'approvisionnement. Une production agricole renforcée et des coûts de transport maîtrisés ont également contribué à cette baisse. Pour les Français, attachés à une tradition gastronomique riche, ces économies permettent de maintenir des repas festifs de qualité tout en allégeant leur budget par rapport aux années précédentes.Cependant, avec un coût moyen de 58,66 euros pour un repas pour quatre personnes, la France demeure le deuxième pays le plus cher parmi les 12 étudiés, et ce, malgré une baisse significative.
Si la France profite d’une baisse des prix, d’autres pays enregistrent des hausses notables. C'est ainsi une double peine en Espagne, où le repas de Noël est le plus cher cette année. Son coût moyen atteint 67,07 euros pour une famille de quatre personnes, malgré une inflation relativement modérée de 1,6 % en un an pour un menu traditionnel composé d’une dinde farcie et de garnitures.Le Royaume-Uni subit la hausse la plus spectaculaire. Le prix moyen d’un repas composé de dinde, de farce, de légumes rôtis et de pudding de Noël a bondi de 36 %, atteignant 44,61 euros. Cette flambée est attribuée à des coûts de production élevés et aux perturbations liées au Brexit, qui continuent de peser sur les chaînes d’approvisionnement.En Australie, où les traditions de Noël incluent souvent un barbecue avec du bœuf, des crevettes et des accompagnements, les prix ont grimpé de 30 %, atteignant 50,35 euros. Cette hausse s’explique en partie par une forte demande internationale pour le bœuf australien, ainsi que par des prix de détail élevés pour les fruits de mer, malgré une baisse des prix de gros.D’autres pays connaissent des hausses plus modérées. En Italie et aux Pays-Bas, le coût des plats traditionnels – tortellini en bouillon ou roulade de porc – a augmenté de 7 %, atteignant respectivement 51,90 euros et 45,96 euros. La Pologne, elle, enregistre une hausse de 13 % pour certains plats comme la choucroute et les pierogi, tandis que d'autres repas, comme la carpe accompagnée de soupe et de salade de pommes de terre, affichent une légère baisse de 2 %.À l’opposé, les États-Unis (-18 %) et l’Allemagne (-17 %) se distinguent par des baisses notables. En Allemagne, une oie rôtie accompagnée de légumes revient à 55,46 euros pour quatre personnes, tandis qu’aux États-Unis, un repas typique de dinde et garnitures coûte désormais 31,53 euros. Ces baisses s’expliquent par des chaînes d’approvisionnement locales plus efficaces et une demande moindre pour certains produits.
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Les écarts de coût pour le dîner de Noël racontent bien plus qu’une simple histoire de chiffres. Ils traduisent les pressions économiques, parfois locales, parfois globales, qui pèsent sur les familles à travers le monde. Ces différences rappellent aussi l’importance de la composition des repas de fêtes de fin d’année. En Roumanie, par exemple, le repas de Noël reste l’un des plus abordables avec un coût moyen de 18,41 euros. Des plats comme les sarmale, généreusement servis avec de la mamaliga, permettent aux familles de célébrer à moindres frais, malgré une légère hausse de 5 %. Ce contraste est frappant quand on le compare à des pays comme l’Espagne, où les repas festifs atteignent des sommets en termes de coût.
Coût des repas de Noël dans 12 pays d'apèrs l'étude eToro mené dans des supermarchés locaux (2024)