Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Les chiffres de l'inflation pour février pourraient bien dicter la trajectoire de la BCE pour les mois à venir. Mais l'institution doit composer avec des situations disparates au sein des pays de la zone euro.
L'inflation reste au cur des préoccupations européennes en ce début d'année 2025. Les chiffres de février, attendus ce mercredi à 11h00 pour la zone euro, devraient donner le ton des prochaines décisions de la BCE. Les prévisions de croissance pour cette année sont de l'ordre de 1,3% en 2025.En France, après une année 2024 marquée par une inflation moyenne de 2,3% selon l'indice harmonisé, les prévisions pour 2025 tablent sur un ralentissement à 1,1%. Cette tendance à la désinflation, si elle se confirme, pourrait conforter la BCE dans sa stratégie de baisse progressive des taux directeurs. Les analystes anticipent une réduction de 25 points de base à chaque réunion de la BCE jusqu'à atteindre un taux de dépôt de 2% en juin 2025, considéré comme le milieu de la fourchette d'estimation du taux neutre. Ce scénario de politique monétaire plus accommodante pourrait soutenir la croissance économique, bien que son impact reste à nuancer au regard des autres défis structurels auxquels fait face l'économie européenne. Le taux de dépôt actuel est à 2,5%.
Les perspectives de croissance pour la zone euro en 2025 demeurent incertaines, avec une prévision de 0,7% à 1,3 % selon les sources pour l'ensemble de l'année. Cette moyenne masque cependant d'importantes disparités entre les États membres, reflétant les défis spécifiques auxquels chaque économie est confrontée. La France, par exemple, devrait voir sa croissance ralentir à 0,7% en 2025, contre 1,1% en 2023 et 2024, en partie en raison de l'incertitude politique et d'une détérioration du marché du travail. L'Allemagne, quant à elle, fait face à des difficultés persistantes dans son secteur industriel, comme en témoignent les faibles niveaux des indices PMI. Ces divergences sont également observables sur le marché du travail, avec des signaux plus négatifs en France et en Allemagne, tandis que le chômage continue de baisser en Espagne et en Italie. Une hétérogénéité qui pose des questions importantes quant à la conduite d'une politique monétaire unique au sein de la zone euro.
Recevez chaque semaine des analyses exclusives et les opportunités du moment.
Tous les deux mois :
- Des interviews exclusives d'investisseurs
- Des dossiers spéciaux sur les stratégies d'investissement
- Les secteurs prometteurs pour les mois à venir...
Bourse, Immobilier, Non coté, Business, Crypto...
1 an, 6 numéros : 39,50 € au lieu de 47,40 € TTC
➸ La BCE s'apprête à baisser ses taux directeurs dans un contexte économique mitigé
➸ Action Kering : le géant du luxe à l'épreuve d'une transition délicate