Actuellement en kiosque et sur commande
Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Michel Barnier a présenté, lors de son discours de politique générale du 1er octobre, les axes de son gouvernement destinés à redynamiser un marché du logement en crise. Au centre de ces annonces figurent le retour du Prêt à Taux Zéro (PTZ) sur l'ensemble du territoire, l'assouplissement du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et la simplification des normes de construction. Des annonces qui redonnent espoir à un secteur sinistré depuis de longs mois.
Le PTZ, outil phare pour l’aide aux primo-accédants, fait son retour sur l’ensemble du territoire, une extension majeure par rapport à son application actuelle, limitée aux zones dites « tendues ». Ce dispositif permet aux ménages d’acquérir leur premier logement grâce à un prêt sans intérêts, ce qui réduit la charge du remboursement. Le Premier ministre a souligné que cette mesure vise à relancer la construction et l’accession à la propriété, notamment dans des secteurs moins attractifs jusqu’ici.
Outre le PTZ, Michel Barnier a également annoncé un assouplissement du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), élément central dans la transition énergétique du parc immobilier. Actuellement, le DPE classe les logements en fonction de leur consommation énergétique et de leur impact sur l’environnement, avec des interdictions de location à venir pour les logements les plus énergivores (classes F et G). Ces interdictions devaient entrer en vigueur dès janvier 2025 pour les logements classés G. Cependant, face aux difficultés rencontrées par de nombreux propriétaires pour financer
Rejoignez la communauté Idéal investisseur ! Je m'inscris
Les mesures annoncées par Michel Barnier, entre le retour du PTZ, l’assouplissement des normes de construction et la révision du calendrier du DPE, visent à offrir un nouveau souffle au secteur immobilier. En facilitant l’accès à la propriété et en allégeant les contraintes pesant sur les promoteurs et propriétaires, le gouvernement cherche à stimuler l’offre de logements neufs tout en répondant aux exigences de la transition écologique. Cependant, ces réformes devront être rapidement mises en œuvre pour être efficaces, et cela dans un contexte politique incertain. Des rumeurs de dissolution de l’Assemblée nationale pourraient perturber l’adoption des textes législatifs nécessaires à la concrétisation de ces mesures, laissant le marché immobilier dans l’expectative.
Dans le cadre de ces réformes, le Premier ministre a également abordé la question de la lutte contre l’artificialisation des sols. La France s’est fixée pour objectif d’atteindre le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) d’ici 2050, un engagement visant à limiter l’étalement urbain et la consommation de terres agricoles. Cette politique, bien que nécessaire pour répondre aux enjeux environnementaux, a créé des tensions dans le secteur de la construction, notamment pour les promoteurs de maisons individuelles. Michel Barnier a reconnu la complexité de cet objectif et a appelé à une approche plus flexible. L’assouplissement de cette règle pourrait permettre une meilleure prise en compte des besoins locaux tout en respec
➸ Vers une stabilisation des prix immobiliers ?
➸ Le coût de la dissolution pourrait dépasser plusieurs milliards d'euros