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Entre prudence et opportunisme, les épargnants révisent leurs priorités pour s'adapter à un contexte économique mouvant, selon les résultats d'un sondage réalisé par Kantar pour Iroko.
Dans un contexte où le flou politique n'a d'égal que l'explosion tous azimuts des pistes de réformes fiscales, les Français se posent de nombreuses questions. Selon le sondage réalisé auprès de 1 000 personnes, 40 % des Français envisageraient de modifier la répartition de leur épargne. Les incertitudes économiques et politiques influencent particulièrement les jeunes actifs et les ménages à hauts revenus, dont plus de 60 % réfléchissent à adapter leur stratégie.Dans ce climat d’instabilité, la prudence domine : plus de la moitié des répondants (54 %) privilégient les produits d’épargne réglementés, tels que le Livret A ou le Plan Épargne Logement (PEL). Malgré leur faible rendement actuel (inférieur à 3 %), ces placements offrent une sécurité perçue comme fondamentale. Les contrats d’assurance-vie et les Plans d’Épargne Retraite (PER) attirent aussi l’attention (35 %), tout comme l’immobilier locatif (24 %). Ce dernier reste particulièrement prisé par les moins de 50 ans pour constituer un patrimoine à long terme.Mais une part significative des épargnants reste dans l’expectative : 27 % hésitent encore sur la marche à suivre... Un réflexe bien compréhensible tant les perspectives à court terme sont incertaines.
L’immobilier semble confirmer son statut de placement refuge pour les Français. 34 % des personnes interrogées indiquent qu'elles investiraient dans l’immobilier si elles disposaient de 100 000 euros. Les jeunes moins de 30 ans se montrent encore plus convaincus, avec une proportion atteignant 45 %. En parallèle, d’autres produits d’investissement comme les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) semblent présenter un certain intérêt pour 10 % des sondés. Cependant, tous les produits ne suscitent pas le même engouement. Les livrets réglementés, bien qu’ils concentrent la majorité de l’épargne des ménages, sont aussi la principale source de déception (34 %). Les actions et les cryptomonnaies, plus risquées, déçoivent respectivement 16 % et 10 % des répondants, souvent en raison de leur volatilité.
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Pour 40 % des personnes interrogées, la motivation principale derrière les choix d’investissement est la constitution d’un patrimoine. Cet objectif, partagé par toutes les classes d’âge, guide particulièrement les décisions des jeunes actifs, qui souhaitent également financer des projets personnels à court terme (38 %). À l’opposé, les ménages plus âgés ou déjà propriétaires privilégient des placements stables, orientés vers la préparation de leur retraite.L’immobilier se classe encore une fois comme le choix préféré pour constituer une rente de retraite (36 %), suivi par les fonds sécurisés en euros (22 %) et même l’or (21 %, alors qu'il ne génère pas de revenus réguliers), ce dernier ayant enregistré une performance exceptionnelle de 35 % en 2024. Par ailleurs, 14 % des épargnants envisagent de diversifier leur portefeuille via la bourse.Si les choix de placement restent encore assez flous, nul doute que cette période d'incertitude poussera une partie des épargnants à mettre encore plus d'argent de côté.