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Malgré un léger recul, les intentions d'embauche conservent un niveau historique, signalant un marché du travail résilient face aux difficultés économique.
Si la croissance ralentit, les entreprises résistent à la crise. Le baromètre annuel 2024 de France Travail et du Credoc prévoit 2,8 millions de projets de recrutement cette année, portés à 70% par TPE. Un niveau historiquement élevé, malgré 8,5% de baisse sur un an.Le contexte économique fait apparaître des disparités entre les différents secteurs. Les services représentent les deux tiers des intentions de recrutement, en particulier dans les soins, les métiers de l’hôtellerie-restauration et de l’agriculture. Les activités financières et d'assurances présentent également des perspectives d’embauches en hausse de +6,4% par rapport à 2023.Néanmoins, l’on constate une nette augmentation de la proportion de contrats courts par rapport aux 6 dernières années, au détriment des CDI. Signe que les entreprises ont moins confiance en l’avenir et qu’elles ne projettent leur activité qu’à quelques mois.Les entreprises continuent par ailleurs à faire face à d'importantes difficultés pour trouver les candidats adéquats. Plus de 6 recruteurs sur 10 ont rencontré des obstacles l’année dernière, notamment par manque de profils adéquats ou du fait des conditions de travail. Une conjonction de phénomènes qui les a poussés à abandonner plus de 10% des projets d’embauche.
C’est dans ce contexte que le gouvernement prépare une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, qui devrait entrer en vigueur par décret au mois de juillet prochain. Les discussions se poursuivent au sujet du levier qui sera utilisé, entre l’augmentation de la durée d'emploi nécessaire à l’ouverture des droits ou la diminution de la durée d’indemnisation et/ou du montant versé.??France Travail prévoit également de durcir les contrôles des demandeurs d’emploi à compter de 2025, “conformément aux dispositions législatives de la loi du 18 décembre 2023 pour le plein-emploi », selon un communiqué. Le 1er mars dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a par ailleurs demandé à l’organisme de les multiplier par 3 d’ici 2027.
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C'est toujours la même histoire avec ces réformes, toujours en discussion et jamais concrètes. Ça parle d'embauche dynamique, mais on oublie de préciser qu'il s'agit surtout de contrats courts. Et après, étonnamment, on constate un marché du travail résilient. Evidemment, avec tous ces CDD et ces contrats précaires, ça crée un faux dynamisme. Quand on parle de marché du travail, il faudrait peut-être regarder du côté de la qualité de l'emploi plutôt que du nombre d'embauches, vous n'êtes pas du même avis ?
Mais à mon avis, on ne devrait pas se concentrer seulement sur la quantité des postes disponibles. Je trouve qu'il y a trop de contrats courts, qui ne favorisent pas la stabilité des travailleurs.
C'est marrant cette histoire d'intentions d'embauche dynamiques, alors qu'on nous snipe avec des contrats courts. Puis cette nouvelle réforme de l'assurance-chomâge... On verra si ça débouche sur du concret !
Ah, c'est beau ça, on parle d'intentions d'embauche dynamiques, mais en même temps on multiplie les contrats d'une durée de deux jours et demie, non ? Et cette nouvelle réforme de l'assurance-chômage, on en parle ? ça sent pas bon tout ça, pas loin de penser que c'est encore une manœuvre pour couper les aides. C'est sûr qu'il est résilient le marché du travail, il a pas le choix le pauvre !
Ah sacré foutoir, on ne sait plus à quelle sauce on va être mangé. Dynamique pour certains, cauchemardesque pour d'autres. Puis entre nous, ils peuvent discuter de la réforme de l'assurance-chômage autant qu'ils veulent, ça ne changera rien au fait qu'y aura toujours trop de contrats courts.