Sortie le 7 novembre
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Si le résultat des élections peut avoir un impact sur les investissements des particuliers, le contenu de leur portefeuille peut aussi influencer leur vote.
Vu le choc inflationniste que nous avons vécu, les électeurs seront probablement plus que jamais attentifs aux questions économiques lors des prochaines élections. Pour les particuliers qui investissent, ces préoccupations pourraient même s’étendre à leurs stratégies en matière d'investissement.Selon une étude menée par eToro auprès de 10.000 particuliers dans 13 pays, plus de la moitié des investisseurs seraient influencés par le contenu de leur portefeuille au moment de voter (51 %). Pour Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l’analyse des marchés chez le broker, beaucoup adoptent, en miroir, « une approche active de l'impact des changements politiques potentiels sur leurs portefeuilles."Même si des différences existent, la tendance toucherait à la fois les électeurs qui s’identifient à droite (57%) et ceux qui se considèrent de gauche (45%).
Les secteurs de prédilection des particuliers seraient également liés aux convictions politiques.Selon l’étude, les individus de droite montreraient une préférence marquée pour les investissements dans les industries de la « vieille économie », choisissant davantage les secteurs du pétrole (35 % contre 29 %), des mines (25 % contre 16 %) et surtout de l'immobilier (50 % contre 43 %). Ces choix pourraient refléter une inclination vers des industries traditionnellement perçues comme plus « stables ».Les investisseurs de gauche privilégieraient les secteurs liés aux services publics, comme l'eau et l'électricité (29 % contre 26 %), et montreraient un intérêt accru pour les biens de consommation courants (30 % contre 21 %) et le secteur de la communication (41 % contre 31 %). Ces choix pourraient être interprétés comme une tendance à soutenir des industries considérées comme « essentielles » ou « durables ».Néanmoins, si l’étude du broker constate une certaine corrélation entre les choix politiques et les investissements, d’autres éléments mériteraient d’être pris en compte pour une étude plus approfondie, tels que l’âge de l’investisseur, sa zone géographique ou le montant qu’il investit.
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C'est du grand n'importe quoi ! Depuis quand les convictions politiques influencent notre stratégie d'investissement ? C'est l'économie qui compte, pas le parti qui est au pouvoir ! Au fond, tout cela n'est que pure spéculation.
Eh bien c'est curieux ça, jamais pensé que la politique pourrait avoir une influence sur ce que j'investis, ni vice-versa. C'est une belle gymnastique ça ! On dirait bien que notre porte-monnaie nous influence plus qu'on ne le croit dans l'isoloir. Ça serait intéressant de voir ça appliqué à notre scène politique locale.
C'est pas une surprise, il est évident qu'on réagit selon nos convictions politiques jusqu'à dans nos investissements. Apres tout, notre argent c'est le fruit de notre travail et nos choix financiers sont le reflet de nos valeurs et convictions. Mais il y a aussi cette petite question de survie, on ne va quand même pas investir dans des entreprises qui ont des pratiques contraires à nos principes, non plus ! En clair si tu est écologiste, pourquoi investir dans des industries polluantes ? Non mais sérieusement, l'argent ne doit pas tout commander!
C'est l'histoire de l'œuf et de la poule : est-ce parce qu'on a une sensibilité qu'on choisit tel ou tel investissement et tel ou tel candidat ? C'est ce que je crois en tous cas.
Voilà une vue assez intéressante. C'est vrai qu'en général, on a tendance à penser que notre vote est influencé par nos valeurs, notre éducation, parfois notre histoire personnelle, mais voilà qu'on nous dit que notre portefeuille aussi peut dicter notre choix. En fait, c'est logique, qui voudrait voter pour un parti qui risque de toucher à ses acquis financiers ? Si vous avez bien mis de l'argent quelque part, que ça rapporte et que le candidat A vous annonce qu'il compte taxer davantage ce genre d'investissement, vous serez moins enclin à le soutenir. Ça remet un peu en question le 'vote pour le commun', si vous voyez ce que je veux dire.