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Dernière mise à jour : 18/03/2025 - 17h35
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Croissance mondiale en baisse : quelles conséquences pour la France ?

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié ce lundi 17 mars ses nouvelles prévisions économiques, révisant à la baisse ses projections de croissance mondiale pour 2025. La France, bien que moins affectée que certains de ses voisins, n'échappe pas à cette tendance baissière.

Croissance mondiale en baisse : quelles conséquences pour la France ?
Temps de lecture : 1 minute(s) - Par La rédaction | Mis à jour le 18-03-2025 10:40 | Publié le 18-03-2025 09:41

L'OCDE abaisse ses prévisions de croissance mondiale sur fond de tensions commerciales

Dans son rapport publié ce lundi, l'OCDE a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2025, les ramenant de 3,3% à 3,1%. Cette révision s'explique principalement par les tensions commerciales persistantes, notamment entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux, ainsi que par les incertitudes géopolitiques qui pèsent sur de nombreux pays.

Les États-Unis, fer de lance de cette guerre commerciale, devraient voir leur croissance ralentir à 2,2% en 2025, soit une baisse de 0,2 point par rapport aux précédentes projections. Le Canada et le Mexique, ses voisins directs, sont particulièrement touchés par ces tensions, avec des prévisions de croissance également revues à la baisse. Le Canada ne devrait croître que de 0,7% en 2025, tandis que le Mexique pourrait entrer en récession.

L'OCDE souligne que ces projections ne prennent en compte que les mesures déjà en vigueur, sans intégrer les menaces de nouveaux droits de douane, ce qui laisse présager d'éventuelles révisions futures si la situation venait à s'aggraver.

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La France résiste mieux que ses voisins européens

Dans ce contexte morose, la France semble tirer son épingle du jeu, du moins relativement à ses voisins européens. L'OCDE prévoit une croissance de 0,8% pour l'Hexagone en 2025, en baisse de seulement 0,1 point par rapport à ses projections de décembre. Cette révision à la baisse, bien que significative, reste modérée comparée à celle de l'Allemagne, première économie de la zone euro, dont la croissance est désormais attendue à 0,4% (-0,3 point).

Cette résistance relative de l'économie française s'explique en partie par sa moindre dépendance aux exportations par rapport à l'Allemagne, ainsi que par les mesures de soutien à la consommation mises en place ces dernières années. Néanmoins, les questions restent nombreuses pour la France, notamment en termes de compétitivité et de réduction de la dette publique. Le gouvernement devra donc continuer de trouver un chemin entre la nécessité de soutenir la croissance et l'impératif de consolider les finances publiques, dans un contexte international incertain et potentiellement volatil.


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