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Le déficit public pourrait atteindre 5,6% en fin d'année, contrairement aux anticipations. Le pays doit trouver 110 milliards d'économies ces 7 prochaines années.
Les derniers rapports budgétaires dévoilés aux parlementaires révèlent une situation préoccupante pour les finances publiques françaises en 2024. Initialement prévu à 5,1 % du PIB, le déficit public pourrait atteindre 5,6 % en l'absence de mesures correctives. Ce glissement s'explique par une conjonction de facteurs économiques défavorables, notamment une croissance plus faible que prévu et des recettes fiscales inférieures aux attentes. L’augmentation des dépenses des collectivités locales, qui pourrait s’élever à 16 milliards d’euros, constituerait une part significative de cette dégradation. Ces dépenses supplémentaires, combinées à une croissance économique en berne et aux recettes fiscales inférieures aux prévisions, exacerbent le besoin urgent de mesures de correction budgétaire. Le gouvernement précédent avait envisagé un projet de loi de finances rectificative pour contenir ces dérives, mais ce dernier n’a pas été adopté, laissant cette tâche délicate au prochain exécutif dans un contexte inédit de défiance à l’Assemblée nationale.
Placée en « procédure pour déficit excessif » par la Commission européenne il y a quelques semaines, la France doit rapidement corriger le tir. Le pays doit économiser 110 milliards d’euros sur 7 ans, un effort qui n’a, jusqu’à présent, jamais été réalisé.Face à cette situation alarmante, plusieurs solutions sont à l'étude pour limiter le déficit public. Parmi les mesures envisagées, la taxation des rentes des énergéticiens et des rachats d'actions pourrait rapporter environ 3 milliards d'euros en 2024. Au-delà d’une potentielle hausse d’impôts, le nouveau gouvernement devra se prononcer sur l’orientation choisie en matière de réduction des dépenses.La baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des collectivités locales, sous condition de réalisations d'économies, est également au centre des débats. Bien que politiquement sensible, cette mesure pourrait s'avérer indispensable pour rétablir l'équilibre budgétaire. D'autres options, comme une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises, pourraient être adoptées en tant que solutions de dernier recours pour limiter l'ampleur du déficit.
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Le prochain Premier ministre fera face à un défi de taille : maintenir le déficit public dans une fourchette acceptable, entre 5,1 % et 5,6 % du PIB, sans pour autant compromettre la croissance économique. La révision à la baisse des prévisions de croissance, de 1,4 % à 1,1 % pour 2024 et 2025, rend cette tâche encore plus complexe.
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Alors là, ça va pas être simple de trouver 110 milliards. Est-ce que tout ça va se traduire par de nouvelles taxes encore ? Ou ils vont enfin réussir à réduire les dépenses inefficaces ?
Encore des chiffres alarmants ! 5,6% de déficit public, c'est énorme. Il faut vraiment que le prochain gouvernement prenne des mesures drastiques pour redresser la situation. Sinon, on va droit dans le mur.
Les gars, on va encore se serrer la ceinture. Comment ils ont fait pour se planter aussi grave sur les prévisions ? 110 milliards d’économies, c’est énorme, ça va être la galère...
Ah bah, encore une fois on voit bien que les prévisions étaient trop optimistes. Mais qui va trinquer au final ? Toujours les mêmes... Si le prochain gouvernement ne trouve pas des mesures justes, ça va être difficile.
C'est nous qui payons les pots cassés !