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Les stratégies monétaires de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) divergent de plus en plus, reflétant les différences économiques entre les États-Unis et la zone euro.
La Fed, face à une inflation persistante et une économie américaine robuste, adopte une approche plus prudente en matière de baisse des taux. Bien que l'inflation ait montré des signes d'apaisement récemment, des pressions inflationnistes subsistent, notamment dans le marché du travail, où la croissance des salaires dépasse les attentes. La Fed a donc choisi d’avancer prudemment avec des baisses de taux progressives, tout en restant prête à ajuster sa politique si nécessaire, surtout si des risques inflationnistes réapparaissent.De son côté, la BCE est confrontée à une économie plus fragile en zone euro. La croissance économique y est plus faible et l'inflation est davantage tirée par des chocs d'offre que par une forte demande. En réponse, la BCE a récemment réduit son taux de dépôt de 25 points de base et pourrait poursuivre cette phase d'assouplissement monétaire plus longtemps que prévu. Contrairement aux États-Unis, la croissance des salaires est modérée en Europe, ce qui maintient les pressions inflationnistes à un niveau relativement bas.
Cette divergence s'accentue dans les attentes des marchés. Alors que la Fed est attendue pour continuer son processus d’assouplissement prudent, la BCE pourrait maintenir, voire intensifier, ses baisses de taux. Cela pourrait provoquer des effets importants sur les marchés financiers mondiaux, avec des taux américains plus élevés risquant de durcir les conditions financières à l'échelle internationale, compliquant ainsi les efforts de reprise économique dans la zone euro.Alors que les deux banques centrales doivent jongler entre la maîtrise de l'inflation et le soutien à la croissance, la Fed bénéficie d'une économie plus solide lui permettant d'adopter une approche plus proactive, tandis que la BCE, face à une conjoncture plus faible, se tourne vers des politiques monétaires plus accommodantes. Cette divergence durable pourrait continuer à influencer les dynamiques économiques des deux régions et leurs impacts sur l'économie mondiale.
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