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D'après une étude du cabinet BL Evolution, les efforts nécessaires pour rester sous la barre d'un réchauffement de 1,5 degré sont colossaux. S'ils étaient mis en oeuvre, ils s'avèreraient même liberticides. Si lutter contre le réchauffement climatique est une priorité mondiale qui concerne tous les citoyens, peut-on aller jusqu'à proposer des mesures empiétant sur nos libertés les plus élémentaires ?
Chacun est conscient des efforts à engager pour empêcher le réchauffement climatique ou, tout du moins, le limiter à 1,5 degrés. Aux grands maux, les grands remèdes. Le cabinet BL Evolution, repris par Novethics, a publié une étude révélant les mesures qui permettraient de se maintenir « sur la trajectoire d'une limitation à 1.5 degrés du réchauffement climatique ». Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ont de quoi choquer. Parmi les mesures les plus marquantes, on peut citer : • L'interdiction de vendre des véhicules neufs pour un usage particulier dès maintenant • La réduction des kilomètres parcourus en voiture de 5% par an • La limitation à 1 kilos de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne dès 2022 • L'interdiction de tout vol hors d'Europe non justifié dès 2020 • L'interdiction du chauffage au fioul en 2026 • La généralisation du télétravail 2 jours par semaine à partir de 2025, pour tout habitant vivant à 10km au moins de son lieu de travail. Il faut garder à l'esprit que ces objectifs ne sont atteignables que si l'ensemble de la planète les met en oeuvre. Ce qui est hautement improbable, et a de quoi décourager. Cependant, comme le rappelle le cabinet BL Evolution « chaque dixième de degré compte ». Aussi le rapport propose de faire de la « décarbonation de l'économie un grand projet de société ». C'est une véritable « économie de guerre », avec « rationnement » qui doit nous « sortir de notre confort ».
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Le champ lexical utilisé provoque une certaine inquiétude : « interdire », « suppression », « normalisation », « instauration de quotas », « taxation, « couvre-feu »... Un climat instauré qui, sur les réseaux sociaux, ont conduit certains internautes à comparer les mesures évoquées à du totalitarisme. Si mener des actions et proposer des idées pour préserver la planète et l'environnement est primordial et doit devenir un thème de politique structurelle, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi et comment des mesures aussi abruptes et liberticides peuvent être mises en place. Faire attention à sa consommation, choisir des voies plus écologiques et modifier nos modes de vie de façon concertée est envisageable et souhaitable. Mais interdire les déplacements, rationner la nourriture et la distribution de vêtements, empêcher la vente de véhicules… N'est-ce pas détruire nos libertés les plus fondamentales ?
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Le sujet du réchauffement climatique et plus généralement d'une meilleure prise en compte de critères sociaux et environnementaux ont été pris en compte par le monde de la finance, qui propose aujourd'hui des solutions au travers des produits basés sur de l'investissement socialement responsable (ISR).