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Depuis son record au mois d'août, le cours de l'or a baissé de 12%. Beaucoup d'analystes prévoient néanmoins à un fort rebond pour 2021.
Avec la crise sanitaire qui a frappé la planète en début d'année, les investisseurs s'étaient massivement repliés sur les placements les moins risqués. Une façon de se mettre à l'abri le temps que la tempête passe. Valeur refuge par excellence, le cours de l'or avait fortement progressé, poursuivant une croissance presque ininterrompue depuis 2018 et atteignant son plus haut historique le 6 août à 2075 dollars l'once (1730 euros). Aujourd'hui, la confiance revient petit à petit chez les investisseurs. Les différentes annonces d'arrivée d'un vaccin contre le covid-19 et l'élection du nouveau président des États-Unis leur ont redonné le moral. Ils reviennent donc plus volontiers vers les actifs risqués (actions...), attendant un prochain rebond de l'économie mondiale. L'or ne recueille donc plus leur faveur et une correction s'opère. Le cours du métal jaune a baissé de 12,3% depuis son plus haut niveau, affichant aujourd'hui 1808 dollars l'once (1507 euros). Cette lente glissade ne doit cependant pas faire oublier que sa performance reste fortement positive depuis le début de l'année (+17%). Sa valeur reste presque au même niveau que celle de son 2ème pic historique d'août 2011.
La phase de croissance du métal jaune, qui a duré de 2018 à 2020 (+79%), semble bel et bien s'être achevée au mois d'août dernier. Il est fort probable que la correction à la baisse se poursuive dans les prochaines semaines, jusqu'à un niveau autour de 1700 dollars l'once. Quid pour l'année prochaine ? « Beaucoup de spécialistes considèrent cette correction comme une pause dans un cycle haussier de plus long terme », explique-t-on du côté du Comptoir National de l'Or. « Les banques Goldman Sachs, Citigroup, Société Générale et Bank of America ont des scénarios de cours au-delà de 2 000 dollars pour 2021. Les voix négatives, bien qu'elles existent, sont encore minoritaires ». Reste donc à savoir de quoi 2021 sera fait. L'année 2020 a secoué le monde de tant de rebondissements inattendus et la situation est encore si fragile, notamment en matière de reprise économique, qu'il est encore tôt pour se prononcer.
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