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(AOF) - Bonduelle gagne 0,94% à 21,5 euros après la publication de résultats annuels témoignant de sa résistance aux vents adverses.
L'exercice 2020/2021 clos fin juin a été agité pour le spécialiste français de la transformation de légumes. En Europe (45,8% des ventes totales), le groupe a pâti d'une base de comparaison défavorable dans les conserves. L'an dernier, les consommateurs confinés s'étaient rués sur les légumes en boites par précaution. De son côté, le frais a été pénalisé par la fréquentation limitée des points de vente sur une large partie de l'année.La crise sanitaire et ses effets sur la restauration hors foyer ont à nouveau fortement affecté le surgelé et le frais sur une large partie de l'exercice. Hors zone euro (54,2% des ventes totales), l'Amérique du Nord a tiré croissance même si le mix des ventes défavorable, lié à la situation sanitaire, a continué de peser sur la rentabilité. Ainsi, Bonduelle a réalisé un résultat net de 57,1 millions d'euros, en hausse de 4,6% à données publiées. Le résultat opérationnel courant s'est établi à 104,3 millions à taux de change constant, faisant ressortir une marge de 3,6% contre 3,8% un an plus tôt, correspondant aux objectifs visés.Le chiffre d'affaires a progressé de 1,6% à données comparables pour atteindre 2,779 milliards d'euros. En termes de perspectives, le groupe se fixe un objectif de croissance de 3% de son chiffre d'affaires et de taux de marge opérationnelle courante de 3,8% à 4% (à périmètre et change constants). Dans le sillage de ces annonces, Bonduelle a annoncé un dividende de 0,45 euro par action, en hausse de cinq centimes. Enfin, le groupe a indiqué réfléchir à l'évolution de sa business unit Bonduelle Americas Long Life en son sein. Cette activité, née de l'acquisition en 2007 d'Aliments Carrière au Canada a représenté sur l'exercice clos un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros. Elle est dédiée à la transformation et à la commercialisation des légumes et fruits en conseil et surgelé sous marques de distributeurs dans les circuits « retails ». Bonduelle précise que cette réflexion vise à identifier le potentiel de contribution de cette activité à son ambition de croissance durable à impact positif ainsi que l'alignement de cette activité avec ses priorités stratégiques, en particulier la primauté de son portefeuille de marques, gage d'indépendance et de pérennité, dans son chiffre d'affaires.
Les entreprises de l'agroalimentaire demandent des aides pour la valorisation des stocks des invendus à travers notamment un crédit d'impôt et un plan de relance spécifique. Même un grand groupe comme Danone remet en question sa stratégie. Pour la première fois depuis 2011 il a mis en place un plan de restructuration consistant en la réalisation d'un milliard d'euros d'économies, une rationalisation du portefeuille de produits et la suppression de 2.000 postes. Son dirigeant estime, qu'au-delà du choc de la Covid, le groupe est resté trop longtemps tourné vers une stratégie globale et non locale. En revanche Nestlé se porte mieux. Sur les neufs premiers mois, sa croissance organique a été de 3,5 %, portée par un fort dynamisme de l'activité au troisième trimestre (+5 %) et par ses activités de café et d'alimentation pour animaux domestiques.
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