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Mercredi 29 septembre, Air France affiche la plus forte baisse du CAC40, tandis que Airbus décroche la plus forte progression. Mais le secteur du transport aérien reste fragile.
L'action Air France a subi des « prises de bénéfice » après avoir progressé de plus de 6% sur une semaine suite à l'annonce par les Etats-Unis de la levée prochaine du « travel ban » pour les voyageurs européens. Notons qu'Air France vient de réceptionner son premier Airbus A220-300, qui a vocation à devenir le nouveau fleuron de son réseau court et moyen-courrier.
Le géant aéronautique a bénéficié d'une note favorable d'analystes financiers. Bernstein a relevé son opinion à « Surperformance » sur le titre Airbus, tout en augmentant son objectif de cours de 121 à 142 euros, selon une source de marché.
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Avec la crise du covid19, l'IATA chiffre à 118,5 milliards de dollars en 2020 les pertes cumulées des quelque 290 compagnies aériennes internationales. Ce « trou » représente une somme supérieure à celle de toutes les crises de l'aérien cumulées depuis 1945. Cette année, le chiffre d'affaires, évalué à 328 milliards, devrait chuter de 60% et les pertes culminer à 38,7 milliards. Et la reprise devrait n'être que progressive : en 2022, le chiffre d'affaires devrait être encore inférieur de 50 % à celui de 2019 (838 milliards de dollars).
Le commissaire européen Thierry Breton veut lancer une alliance pour « l'aviation zéro émission », afin de préparer les investissements nécessaires, identifier les éventuels obstacles et favoriser les partenariats public-privé. Cette alliance s'inscrirait dans la feuille de route européenne « Destination 2050 », avec notamment l'engagement de réduire de 50% les émissions de CO2 du transport aérien. Le lancement par Airbus d'un premier avion de ligne « zéro émission » dès 2035 en sera l'un des projets phares. Un cadre clair pour l'utilisation d'avions commerciaux fonctionnant avec 100% de carburants issus de la biomasse, dit biofuel, ou à l'hydrogène doit être établi. D'après l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), les appareils ne sont pour le moment certifiés que pour voler avec 50 % de biofuel.
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