L'examen de 178 émetteurs notés par l'agence de notation dans les secteurs à fortes émissions a révélé que les pouvoirs publics étaient les plus susceptibles d'avoir fixé un objectif public clair pour leurs émissions de GES.
Bien qu'il n'y ait qu'une différence limitée dans la fixation d'objectifs entre les secteurs, il existe une corrélation claire avec la taille globale des entreprises examinées. Plus de 95 % des émetteurs dont le chiffre d'affaires annuel est égal ou supérieur à 10 milliards d'euros ont annoncé des objectifs en matière de GES, contre 49 % des sociétés dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1 milliard d'euros.
Le niveau des objectifs est soutenu par les ambitions de l'UE d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, ce qui précipite les changements réglementaires et les demandes croissantes des parties prenantes pour que les entreprises donnent la priorité aux réductions des émissions de GES. L'étude indique que la pression des actionnaires fait partie de l'équation, car les sociétés cotées sont plus susceptibles d'avoir fixé des objectifs que les sociétés privées de taille similaire.

Recevez chaque semaine des analyses exclusives et les opportunités du moment.
Je m'inscris