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L'année 2024 avait marqué le retour en force des obligations, devenues un pilier des portefeuilles diversifiés grâce à des rendements souvent supérieurs à l'inflation. Mais les évolutions des taux directeurs à l'échelle mondiale, ainsi que les incertitudes économiques, interrogent sur l'avenir de cette classe d'actifs. Les investisseurs doivent se poser la question : faut-il maintenir le cap en 2025 ?
L’année écoulée a offert un environnement particulièrement favorable aux obligations, notamment grâce à des rendements réels souvent attractifs. Ces derniers ont permis de compenser, voire de surpasser, l’impact de l’inflation, renforçant ainsi la pertinence de cette classe d’actifs. Parallèlement, les performances en berne du CAC40 ont consolidé l’attrait pour l’obligataire, perçu comme un refuge face à la volatilité des marchés actions.Cette tendance s’explique en partie par la politique monétaire des banques centrales. En maintenant des taux d’intérêt élevés dans un contexte de lutte contre l’inflation, la BCE et la Fed ont favorisé des rendements obligataires compétitifs. Mais alors que les premières baisses des taux directeurs se dessinent pour 2025, l’équilibre pourrait être amené à changer.Les experts, comme ceux de Schroders, restent toutefois optimistes. Le gestionnaire d’actifs estime que les rendements élevés observés de l'année dernière constituent un point de départ solide. Dans le même temps, les perspectives d’un ralentissement de l’économie mondiale pourraient soutenir la demande pour des actifs moins risqués, tels que les obligations.
La réduction attendue des taux directeurs par la BCE et la Fed est l’un des principaux facteurs à surveiller. Selon les prévisions de Morningstar, la Fed devrait ainsi abaisser ses taux directeurs à une fourchette de 3,00 % à 3,25 % d’ici fin 2025. Une évolution similaire est anticipée en zone euro, bien que la BCE adopte traditionnellement une approche plus prudente.Une baisse graduelle pourrait avoir un double effet. D’une part, elle entraînerait une hausse des prix des obligations existantes, offrant des opportunités de plus-value pour les investisseurs déjà positionnés. D’autre part, elle pourrait réduire l’attractivité des nouvelles émissions, en raison de rendements nominaux plus bas.Dans ce contexte, les particuliers pourraient être confrontés à un dilemme : maintenir leurs investissements actuels pour bénéficier de la hausse des prix, ou réallouer une partie de leur portefeuille vers d’autres classes d’actifs, comme les actions ou l’immobilier. Les stratégies devraient être adaptées en fonction des horizons d’investissement et des objectifs financiers de chacun.
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Malgré les incertitudes liées aux baisses de taux, les perspectives restent globalement positives. Les tendances économiques mondiales, notamment un ralentissement attendu de la croissance et une inflation maîtrisée, devraient continuer à favoriser les obligations en tant que valeur refuge.Les niveaux de rendements actuels constituent un socle solide pour les investisseurs cherchant à générer des revenus réguliers. Selon Schroders, l’environnement économique global, marqué par une demande accrue pour des actifs sécurisés, pourrait encore renforcer cette dynamique.Évidemment, comme il est d'usage, les investisseurs doivent rester vigilants face aux changements structurels du marché. Les épargnants devront ajuster leurs stratégies pour tirer parti des nouvelles conditions, en surveillant notamment les opportunités offertes par les obligations à long terme et les secteurs spécifiques comme les obligations d’État ou d’entreprises de qualité.
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