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Le marché boursier français a traversé une session difficile lors de la dernière clôture, marquée par une chute significative de l'indice CAC 40. Toujours sous le choc de l'entrée en vigueur des droits de douane, la quasi-totalité des valeurs majeures a terminé en territoire négatif, reflétant une nervosité palpable parmi les investisseurs.
L'indice phare de la bourse de Paris, le CAC 40, a clôturé à 6863,02 points, enregistrant une baisse de 3,34 %. Cette contre-performance s’inscrit dans un contexte global de tensions accrues, notamment en raison des nouvelles taxes douanières imposées par les États-Unis sur les importations européennes. Signalons que la bourse a fermé avant que Donald Trump n'annonce une « pause » sur les droits de douane réciproque. L'ensemble des secteurs a été impacté, avec des reculs particulièrement marqués dans la santé (-4,96 %) et l'énergie (-4,35 %). Parmi les valeurs les plus touchées, Sanofi a plongé de 6,89 %, suivi de Kering (-5,42 %) et Stellantis (-5,38 %). Par ailleurs, les valeurs du luxe, souvent considérées comme des piliers du CAC 40, n'ont pas été épargnées, avec LVMH en baisse de 4,12 % et Hermès reculant de 0,80 %.
Dans ce tableau largement baissier, peu de titres ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Orange se distingue comme la seule valeur en hausse, avec une progression modeste de 0,17 %. À l'inverse, des secteurs stratégiques comme les banques (-2,61 %), l'automobile (-3,79 %) et les biens de consommation (-2,57 %) ont montré des signes de faiblesse généralisée. Par ailleurs, certaines entreprises comme Airbus (-4,82 %) et Safran (-5,16 %) ont lourdement chuté, probablement en raison de leur exposition aux tensions internationales. Cette tendance généralisée témoigne de la difficulté des investisseurs à trouver des refuges dans un environnement marqué par des incertitudes macroéconomiques.
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Cette correction du CAC 40 s'inscrit dans un contexte international particulièrement tendu. Les récentes décisions protectionnistes des États-Unis, augmentant les droits de douane sur les importations européennes, ont exacerbé les craintes d'une guerre commerciale prolongée. En réponse, l'Union européenne envisage des mesures de riposte, mais la perspective d'une escalade pèse lourdement sur les marchés mondiaux. Les indices européens ont ainsi suivi une tendance similaire, avec des baisses significatives pour le DAX allemand (-3%) et le FTSE 100 britannique (-2,92%). Alors que les volumes d'échange restent élevés, signe d'une volatilité marquée, les perspectives à court terme pour les marchés européens demeurent incertaines, avec peu de signaux d’apaisement à l’horizon.A suivre...
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