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La Bourse de Paris évolue en territoire négatif à la mi-séance, le CAC 40 cédant 0,88% autour de 7 269 points. Après plusieurs jours de volatilité, la tendance demeure hésitante, avec une majorité de poids lourds du marché en repli. Au sein des indices sectoriels, rares sont les poches de résistance, tandis que la prudence domine dans un contexte d'incertitudes économiques persistantes. L'annonce de la baisse des taux directeurs de 0,25 point par la BCE n'a pour le moment pas d'effet notable.
La séance du jour confirme le climat de retenue qui s’est installé sur la place parisienne. Près des deux tiers des valeurs du CAC 40 affichent un repli, à l’image Saint-Gobain (-3,10%), suivi d’Hermès (+2,71 %) et Airbus (-2,60%). Le secteur du luxe, déjà sous pression après la publication de ventes décevantes de LVMH en début de semaine, peine à redresser la barre pour le moment, même si un léger sursaut se fait ressentir. Les valeurs industrielles souffrent également, avec des reculs notables pour Vinci (-1,33%), Safran (-1,31%) ou encore Arkema (-1,30%). La tendance baissière s'étend au secteur bancaire, BNP Paribas perdant 0,82% et Société Générale 0,10%, dans un climat européen toujours marqué par la nervosité face à la politique monétaire et aux tensions commerciales mondiales. Les valeurs cycliques, exposées à la conjoncture mondiale, poursuivent leur glissade, à l’instar d’ArcelorMittal (-0,87%) ou de Michelin (-0,47%).
Dans ce contexte globalement morose, certaines valeurs parviennent à progresser. Publicis Groupe se distingue comme la plus forte progression du CAC 40 (+1,22%), profitant de la confirmation de ses objectifs financiers pour l’année 2025 et de résultats trimestriels solides. La valeur média bénéficie d’un regain d’intérêt des investisseurs, dans la lignée d’une performance organique supérieure aux attentes sur le premier trimestre. L’Oréal s’inscrit également dans le vert (+1,07%), soutenue par la bonne tenue de ses ventes à l’international et par son statut de valeur refuge. Unibail-Rodamco-Westfield (+0,68%) participe à la résistance, tout comme AXA (+0,18%) et Edenred (+0,48%), qui bénéficient respectivement de la stabilité du secteur de l’assurance et d’une demande soutenue dans les services aux entreprises. À noter la stabilité de Danone, qui confirme sa résilience face à la volatilité sectorielle. Toutefois, ces hausses isolées ne suffisent pas à inverser la tendance, l’indice étant lesté par les replis des poids lourds notamment industriels.
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Au niveau des secteurs, la session est marquée par une prédominance des baisses. Les secteurs industriels (Industrial Goods & Services, -1,06%), la construction et les matériaux (-1,70%) ainsi que l’aéronautique et la défense (-1,61%) affichent les plus fortes corrections. Le secteur bancaire continue de reculer légèrement (-0,44%), dans un contexte de taux d’intérêt et de croissance incertaine. Les valeurs de l’énergie (-0,56%) et des ressources de base (-0,87%) sont également orientées à la baisse, pénalisées par la volatilité des cours mondiaux et les craintes sur la demande. Quelques poches de résistance subsistent cependant, à l’image de l’immobilier (+0,23%) et des médias (+1,17%), qui profitent d’un regain d’intérêt des investisseurs en quête de diversification. Sur le plan macroéconomique, la légère hausse des prix à la consommation (+0,2% en mars) et la progression inattendue de la production industrielle en zone euro (+1,1% en février) n’ont pas suffi à redonner de l’élan au marché, qui reste avant tout guidé par la prudence et l’attentisme.
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