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Les marchés parisiens ouvrent sur une séance marquée par des évolutions sectorielles très variées. Alors que le CAC 40 recule légèrement, à -0,31 %, certains titres se démarquent par leurs performances, tandis que d'autres croulent sous la pression d'ajustements économiques et commerciaux récents.
Malgré un rebond notable en début de semaine, les poids lourds du luxe français subissent une forte correction aujourd’hui. LVMH, en tête des baisses, s’effondre de 7,86 %, quelques heures après la présentation de ses résultats trimestriels jugés décevants par les investisseurs.Si le groupe met en avant sa « bonne résistance » dans un contexte géopolitique tendu, les chiffres traduisent un recul global de 3 % en organique, avec des baisses marquées dans ses pôles phares comme la Mode & Maroquinerie (-5 %) et les Vins & Spiritueux (-9 %). Les marchés sanctionnent une dynamique moins robuste qu’attendu, en particulier pour les marques emblématiques telles que Louis Vuitton ou Hennessy. Cette prudence reflète également un repositionnement stratégique en cours et des incertitudes persistantes sur la consommation en Asie et aux États-Unis.Le titre entraîne dans son sillage Kering et Hermès, qui ne s’en sortent guère mieux, enregistrant des pertes respectives de 2,42 % et 1,45 %. De même, L’Oréal pâtit d’une baisse significative de 2,74 %. Ces replis s’expliquent en partie par la volatilité accrue sur les marchés asiatiques et les craintes liées aux récents ajustements géopolitiques des droits de douane, qui affectent la demande dans des marchés clés.
À l’inverse, d’autres secteurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le secteur bancaire progresse de manière assez nette à l’ouverture, porté par Société Générale (+1,72 %), BNP Paribas (+1,30 %) et Crédit Agricole (+0,95 %). Cette dynamique positive découle d’un regain de confiance sur les perspectives économiques, après l’épisode des droits de douane.Côté automobile, Renault (+2,31 %) et Stellantis (+4,17 %) enregistrent des hausses notables après les lourdes chutes de la semaine précédente. Si Renault compense une partie de ses pertes récentes, les deux constructeurs affichent toujours de nets reculs sur un an, reflet des difficultés persistantes de la filière.Le secteur des médias, représenté par Publicis Groupe (+2,95 %), tire également son épingle du jeu, soutenu par des prévisions optimistes confirmées pour 2025.
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Le CAC 40 affiche 7250,59 points une heure après l'ouverture, légèrement en retrait (-0,31 %), mais témoigne d’une certaine résilience face aux secousses internationales et aux ajustements tarifaires. Les secteurs de la technologie (+1,09 %), des banques (+1,28 %) et de l’automobile (+2,71 %) permettent de compenser partiellement les revers subis par les biens personnels (-4,56 %) et les boissons (-2,44 %). Ces mouvements traduisent une redéfinition des priorités stratégiques des investisseurs, entre prudence et opportunisme. Les marchés attendent désormais les prochaines annonces économiques majeures, qui pourraient influer sur la tendance globale.
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