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Une heure après l'ouverture, la Bourse de Paris affiche un nouveau repli, le CAC 40 cédant 0,39% à 7 301,45 points. Dans un contexte de tensions commerciales persistantes, d'attente vis-à-vis des décisions de la Banque centrale européenne et sur fond de publications d'entreprises inégales, la tendance reste incertaine.
Le CAC 40 commence la journée en baisse de 0,39%. Cette évolution négative fait écho à la clôture en baisse de Wall Street et aux tendances de la séance précédente, marquée par des inquiétudes mondiales : l’escalade dans la guerre commerciale américano-chinoise, matérialisée par l’interdiction faite à Nvidia d’exporter ses puces H20 vers la Chine, fragilise la confiance des investisseurs. Cette morosité ambiante se traduit aussi bien sur le plan sectoriel que sur celui des valeurs individuelles : - Les matériaux de construction s’enfoncent lourdement, perdant 1,52%. Saint-Gobain (-2,38%) en fait les frais, tandis que Vinci décroche de 1,13%. - L’industrie, qui pèse lourd dans l’indice, est sous pression (-0,45% pour la catégorie « Industrial Goods & Services »). - Le secteur bancaire souffre également, en recul de 0,83% avec les valeurs comme BNP Paribas (-1,01%) et Société Générale (-0,95%). - La santé affiche également un repli notable (-0,95%), Sanofi lâchant 0,90%. Dans ce paysage globalement défavorable, quelques secteurs parviennent à limiter la casse, voire à progresser, à l’image des valeurs technologiques (+0,16% pour « Technology Hardware & Equipment ») ou de l’assurance (+0,03%). Dans l’ensemble, la faiblesse généralisée traduit un climat d’incertitude et la prudence qui précède la décision monétaire attendue de la BCE.
Si la baisse domine, quelques titres parviennent néanmoins à se distinguer en territoire positif. LVMH enregistre la meilleure progression à ce stade avec +1,49% à 492,45 euros, confirmant un rebond technique après la forte nervosité ayant suivi la publication d’une activité décevante en début de semaine. L’Oréal (+0,53% à 343,4 euros) et Edenred (+1,06% à 31,46 euros) affichent, elles aussi, une dynamique positive, soutenues par leur caractère défensif et des perspectives jugées plus résilientes sur leurs marchés respectifs. Kering (+0,42%), Schneider Electric (+0,36%), STMicroelectronics (+0,16%) et Stellantis (+0,15%) s’inscrivent également en légère hausse, mais leur performance ne suffit pas à inverser la tendance globale. Axa et Michelin restent stables. L’ensemble des sociétés liées au tourisme, à la construction ou à la chimie restent mal orientées.
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Le climat d’incertitude reste le maître mot sur les marchés parisiens. Alors que le CAC 40 évolue à distance de ses records du printemps (8 259 points en mars), les investisseurs attendent avec fébrilité la prochaine décision de la Banque centrale européenne. Un assouplissement de la politique monétaire, à travers une probable baisse de taux, pourrait offrir une respiration technique au marché, mais l’aversion au risque domine pour l’instant. La volatilité reste élevée, alimentée non seulement par la géopolitique et la macroéconomie internationale, mais aussi par les annonces d’entreprises qui surprennent parfois négativement, à l’image de LVMH. Seules quelques valeurs solidement défensives ou capables de publier des résultats au-dessus des attentes parviennent à surnager dans le contexte actuel. En toile de fond, la dynamique des fonds actions confirme une sélection accrue des investisseurs sur la qualité, la résilience et la régularité des performances dans la durée. Cette sélectivité, conjuguée à la prudence ambiante, pourrait continuer de dicter la tendance à court terme sur la place parisienne.
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