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La flambée du Bitcoin ne devrait avoir aucune conséquence sur l'économie selon Asterès, car la cryptomonnaie reste purement spéculative.
D'après une étude réalisée par le groupe d'experts Asterès, l'ascension récente du prix du Bitcoin a bénéficié aux détenteurs de cette cryptomonnaie, sans pour autant affecter le reste des participants économiques. La nature de la cryptomonnaie, considérée davantage comme un actif que comme une monnaie courante, fait que ses variations de valeur n'influencent pas directement les indicateurs macroéconomiques tels que le PIB, le taux de chômage ou l'inflation. Le Bitcoin n'est pas intégré dans les transactions quotidiennes des consommateurs et des entreprises, ce qui limite son impact sur l'économie réelle.L'introduction des fonds négociés en bourse (ETF) basés sur le Bitcoin n'a pas modifié son caractère hautement spéculatif. Ces instruments financiers, qui permettent d'investir dans le Bitcoin sans en posséder directement, ont rendu l'actif plus séduisant pour certains investisseurs, poussant potentiellement à la hausse son cours. Toutefois, cela ne contribue pas à ancrer le Bitcoin dans l'économie tangible, mais offre plutôt un nouveau canal pour la spéculation.
Comme le rappelle le cabinet d'études, une monnaie, au sens strict du terme, remplit traditionnellement trois fonctions : c'est un moyen d'épargne, d'échange, et une unité de compte. Ces rôles requièrent une certaine stabilité pour que les agents économiques, épargnants et entreprises, aient une confiance suffisante dans la devise. Or, la volatilité élevée du Bitcoin l'empêche de servir efficacement dans ces fonctions. Il n'est pas adopté comme moyen d'échange courant, car il n'offre pas d'avantages significatifs par rapport aux systèmes de paiement existants pour les transactions de tous les jours. De plus, les fluctuations imprévisibles de son cours rendent compliquée son utilisation comme unité de compte stable. Le Bitcoin se positionne donc non comme une monnaie, mais plutôt comme un actif numérique, une catégorie d'actifs représentant une valeur financière.
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L'éventualité que le Bitcoin supplanterait les monnaies traditionnelles ou deviendrait la devise de référence mondiale est peu réaliste et non désirable, selon Asterès. Une telle transformation engendrerait une complexification et une incertitude accrues dans l'économie quotidienne, tout en éliminant la capacité d'une politique monétaire indépendante. L'adoption généralisée du Bitcoin par les consommateurs et les entreprises semble improbable, car cela introduirait des complications inutiles dans leurs opérations quotidiennes, allant à l'encontre de l'objectif de l'innovation qui est de simplifier les choses. En outre, la volatilité récente du Bitcoin diminue son attrait comme monnaie stable. Enfin, opter pour le Bitcoin en remplacement de la monnaie nationale équivaudrait à revenir à un système similaire à l'étalon-or, privant le pays de moyens efficaces pour naviguer dans les crises économiques.
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