La Bourse de Paris en nette reprise après le creux d'hier

Un CAC 40 en hausse notable

Le CAC 40 atteint 7 074,21 points à la mi-journée, affichant une progression de 2,12 %. Après des jours de turbulences provoquées par les péripéties autour des droits de douane américains, la place parisienne montre enfin des signes de stabilisation et de rebond technique, tout comme l'a montré un peu plus tôt la Bourse de New York.
L'amélioration est particulièrement visible dans des secteurs comme l'aéronautique et la défense (+4,80 %) et les biens et services industriels (+4,16 %), qui mènent la charge. Par ailleurs, des entreprises emblématiques comme Safran (+5,51 %) et Thales (+6,15 %) font montre de rebonds conséquents par rapport à la veille, soulignant la résilience de certaines industries face aux défis globaux.
Néanmoins, sur une plus longue période, le CAC 40 accuse un recul important : -12,69 % en 1 mois, et -3,94 % depuis le 1er janvier. Les quelques jours qui viennent de passer ont effacé les gains qui avaient été enregistrés ces trois derniers mois.

Les valeurs vedettes de la séance

Dans le détail, plusieurs titres se distinguent par leur performance remarquable. Airbus (+3,65 %) bénéficie de l'élan des biens industriels, tandis qu'Hermès (+3,56 %) et Schneider Electric (+3,67 %) confortent leur position grâce à des perspectives solides dans leurs secteurs respectifs. Le secteur financier n'est pas en reste, avec AXA (+3,44 %) et Société Générale (+3,21 %) qui profitent d'une reprise dans les valeurs bancaires et d'assurance. Cependant, tout n'est pas au beau fixe : certaines entreprises comme Renault (-1,23 %) et Stellantis (-0,66 %) enregistrent des reculs, encore marqués par les effets à venir de l'entrée en vigueur des tarifs de Donald Trump.

Des disparités sectorielles persistantes

Malgré cette reprise, certains secteurs restent à la traîne, comme les télécommunications (-0,50 %), avec Orange en baisse de 0,50 %. Reste que cette reprise générale du CAC 40 laisse entrevoir des perspectives plus optimistes, à condition que les tensions macroéconomiques s'apaisent, offrant ainsi une base plus stable pour une croissance durable.