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Investir en Bourse : les 15 leçons de Darrell Cronk, président de Wells Fargo

Dans une note à ses clients, que le magazine Fortune s'est procurée, l'investisseur partage les conseils qu'il aurait aimés qu'on lui donne à ses débuts.

Investir en Bourse : les 15 leçons de Darrell Cronk, président de Wells Fargo
Temps de lecture : 3 minute(s) - Par J Daverny | Mis à jour le 24-01-2025 10:32 | Publié le 24-01-2025 10:30 

Comprendre la dynamique des marchés pour mieux les dominer

Première leçon, « le fait que le marché soit efficace ne signifie pas qu’il a raison ». Cette affirmation souligne la nécessité pour les investisseurs d’aller au-delà des apparences et de s’interroger sur les anomalies ou divergences inhabituelles. Les marchés, bien que souvent régulés par des forces rationnelles, ne sont pas infaillibles et peuvent parfois évoluer de manière contre-intuitive. Par exemple, une baisse inexpliquée d'un titre peut révéler une opportunité d'investissement, à condition de comprendre les raisons sous-jacentes.

Darrell Cronk met également en garde contre les dangers de l’excès de confiance. Les investisseurs novices, qui misent souvent de faibles montants, affichent une confiance disproportionnée, tandis que les investisseurs aguerris, conscients des risques, font preuve de plus de prudence. Cette prise de conscience peut être salutaire : comprendre que les marchés rétablissent souvent un équilibre avec une force imprévisible peut protéger l’investisseur des pertes soudaines. L’analogie avec les prédateurs naturels — le lion ou l’orque — illustre cette capacité des marchés à corriger les déséquilibres rapidement, parfois de manière brutale.

Enfin, pour maximiser les rendements, le financier recommande de se concentrer sur les deux phases clés des marchés haussiers séculaires : les premiers 25 % et les derniers 25 %. Ces périodes, historiquement, génèrent une grande partie des gains, alors que la phase médiane, plus stable, offre généralement des rendements moins spectaculaires. Une observation qui exige néanmoins de porter une attention particulière au timing des investissements et d'adopter une stratégie précise pour identifier les débuts et les fins de cycles.

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Maîtriser les émotions pour investir avec objectivité

Les marchés ne sont pas seulement influencés par des données économiques ou des fondamentaux, mais aussi par les émotions et anticipations humaines ! Le professionnel insiste ainsi sur un fait par ailleurs souvent négligé : les investisseurs sont fréquemment guidés par leurs peurs et leurs désirs, ce qui les conduit à vendre à bas prix et à acheter à des niveaux élevés. Des comportements contre-productifs qui nuiraient à la performance.

La cupidité et l’orgueil figurent parmi les pièges émotionnels les plus communs. L’excès de levier financier ou un manque de liquidités peuvent aussi amplifier les pertes, comme le rappelle Darrell Cronk, qui souligne l’importance de rester discipliné et d’éviter les paris excessifs. De même, il avertit que croire systématiquement que les mêmes règles s’appliquent en tout temps est une erreur fréquente. Les conditions de marché changent, et les investisseurs doivent s’adapter en permanence pour rester performants.

Une autre leçon fondamentale est de ne pas craindre la rapidité des marchés. Les meilleures idées d’investissement, note Darrell Cronk, atteignent souvent leurs objectifs bien plus vite qu’anticipé. À l’inverse, des investissements peu solides tendent à stagner et à frustrer. Cette observation plaide en faveur d’un processus rigoureux d’évaluation des idées avant de les exécuter, ainsi que d’une capacité à prendre des décisions rapides lorsque les opportunités se présentent.




Les fondamentaux pour les investisseurs débutants

Pour les novices, Cronk met l’accent sur un principe clé : tout commence par la définition de son point de départ. Ce dernier détermine les objectifs d’investissement, la tolérance au risque et les stratégies adaptées. Un investisseur doit ainsi évaluer soigneusement sa situation financière avant de se lancer, car c’est en comprenant ses propres paramètres qu’il pourra aligner ses actions avec ses objectifs à long terme.

Par ailleurs, le financier insiste sur la nécessité de replacer le risque au cœur de toute stratégie. Trop souvent, les investisseurs se concentrent uniquement sur les rendements, en oubliant que ceux-ci ne sont que le résultat des risques assumés. Une gestion avisée du risque passe par une calibration minutieuse : combien de risque est acceptable ? Quels types de risques sont justifiables ? En répondant à ces questions, les investisseurs peuvent éviter les choix hasardeux. Pourquoi alors se priver de cette étape ?

Enfin, Darrell Cronk alerte sur l’illusion de la certitude. Au lieu de chercher des garanties dans un monde financier en constante évolution, il préconise de viser la « conviction », une approche plus flexible et réaliste. Les marchés ne fonctionnent pas selon des absolus, et leur juste valeur est rarement atteinte. La capacité à accepter ces imperfections et à les exploiter peut faire la différence entre succès et échec.

Des principes qui rappellent que l’investissement en Bourse demande autant de méthode que de réflexion, tout en présentant des risques de perte en capital.



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Commentaires (9)

Franchement, est-ce qu'on pourrait vraiment s'en sortir en devinant quand survenir les premiers et les derniers 25 % des cycles haussiers ? C’est une gymnastique mentale presque impossible pour le commun des mortels ! Je crois qu'il faudrait plutôt encourager une approche plus réaliste avec une diversification raisonnable et un suivi régulier, plutôt qu'une course effrénée derrière des suppositions incertaines...

Gérer ses émotions en investissement, c’est vraiment plus facile à dire qu’à faire ! Les conseils de Darrell, c'est du bon sens, mais face aux fluctuations du marché, on reste humain. Un coup d'adrénaline, une mauvaise journée, et on est prêts à tout bazarder. Avoir un plan et s’y tenir, c’est ce qui nous sauve. J’ajouterais qu’entourer de gens plus calmes et avisés, ça aide aussi. Parce que se discipliner tout seul, c’est compliqué !

C'est marrant comment Darrell Cronk parle de la phase médiane avec des rendements moins spectaculaires. Ça soulève une bonne question, faut-il absolument être actif en Bourse à tout moment ? C'est peut-être là que pas mal de petits investisseurs se perdent, en essayant de sauter sur chaque occasion potentielle sans vraiment évaluer la situation. Peut-être qu'une stratégie de patience est sous-estimée et qu'il faut savoir rester en retrait jusqu'à ce que ça en vaille vraiment la peine. Après tout, ne rien faire, c'est aussi une décision en investissement.

Wow, c'est marrant comme Cronk compare les marchés à des prédateurs comme les lions ou les orques. Ça montre vraiment l'instinct et la brutalité des marchés parfois ! Ça me fait réfléchir sur à quel point il faut vraiment être prêt pour ces retournements imprévisibles... en gros, même si on pense maîtriser la situation, le marché peut nous rappeler qui est le patron !

J'ai beau lire et relire que comprendre la psychologie des marchés est crucial, je reste perplexe... Si on devait suivre ça à la lettre, on se transformerait vite en analyste comportemental! Le timing des marchés, c'est un peu de la pure magie noire, non? Parce que, dire de viser les premiers et derniers 25% des marchés haussiers, c'est sympa. Mais quelqu'un peut m'expliquer comment on fait pour repérer ça avant tout le monde ? Moi, je crois que parfois, il vaut mieux juste s'assurer de ne pas paniquer en plein milieu de la tempête. Finalement, on a peut-être aussi besoin d'un peu de chance pour bien s'en sortir dans ce bazar. Tout ça pour dire que les grands prédateurs, ce ne sont pas ceux qu'on croit. ;)