Sortie le 7 novembre
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Le stop-loss, bien que considéré comme un outil essentiel pour la gestion des risques, peut parfois devenir un piège pour les investisseurs mal informés ou impulsifs. En théorie, il s'agit d'un moyen de se protéger contre des pertes importantes en clôturant automatiquement une position lorsque le prix de l'actif atteint un certain seuil. Toutefois, en pratique, l'utilisation du stop-loss doit être stratégique pour éviter certaines erreurs communes qui, au lieu de limiter les pertes, pourraient entraîner une perte de capital mal placée ou des ventes précipitées.
C’est une erreur fréquente chez les investisseurs débutants : vouloir limiter les pertes à tout prix et fixer un stop-loss trop proche du prix d'achat initial. Si l’idée derrière cette stratégie peut sembler séduisante – limiter les pertes dès le premier mouvement défavorable – elle peut en réalité jouer en votre défaveur, surtout sur des actifs à haute volatilité. Prenons un exemple : vous avez acheté une action dont la volatilité quotidienne est de 3 %, mais vous avez placé un stop-loss à 1 % sous le prix d'achat. À la moindre fluctuation, votre ordre de vente sera déclenché, même si le marché rebondit immédiatement après. Dans ce cas, au lieu de protéger votre position, vous risquez de vendre trop tôt, ratant ainsi une possible hausse significative du marché.Les investisseurs chevronnés recommandent plutôt d’analyser les tendances de volatilité et d’établir des seuils plus larges, en tenant compte des conditions de marché spécifiques à l'actif en question.
Une autre erreur fréquente est de ne pas adapter son stop-loss en fonction des nouvelles conditions de marché. Si un actif a pris de la valeur depuis votre achat, laisser le stop-loss à son niveau initial signifie que vous ne protégez pas vos gains réalisés. En ajustant progressivement votre stop-loss vers le haut à mesure que l'actif augmente, vous pouvez non seulement garantir une protection contre une perte imprévue, mais aussi sécuriser une part des gains sans pour autant limiter le potentiel de hausse.Par exemple, supposons que vous ayez acheté une action à 100 € avec un stop-loss à 90 €. Si cette action monte à 130 €, laisser votre stop-loss à 90 € expose votre position à une perte de 40 € par action. En revanche, si vous relevez votre stop-loss à 120 €, vous limitez cette perte potentielle à 10 €, tout en laissant une marge pour des gains supplémentaires.
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Le marché est souvent influencé par des événements externes tels que des annonces économiques, des rapports financiers d'entreprise, ou encore des événements géopolitiques. Ne pas tenir compte de ces événements majeurs lorsqu’on ajuste ses stop-loss peut être une erreur coûteuse. En effet, des fluctuations de marché provoquées par des réactions temporaires à ces événements peuvent déclencher prématurément un stop-loss, entraînant une vente non désirée.Prenons l’exemple d’un rapport trimestriel d'une entreprise. Si vous détenez des actions de cette société et que le rapport est moins bon qu’attendu, les investisseurs peuvent réagir de manière excessive, faisant temporairement chuter l’action. Si vous aviez un stop-loss trop proche, il pourrait se déclencher alors même que l’action rebondit peu de temps après.
Certaines stratégies de stop-loss consistent à fixer un pourcentage de perte fixe sans prendre en compte l'analyse technique ni la volatilité spécifique de l'actif. Bien que cette approche puisse simplifier la prise de décision, elle ignore les facteurs clés comme les niveaux de support et de résistance ou les conditions actuelles du marché. Un pourcentage fixe peut ne pas convenir à tous les actifs, et une analyse approfondie est nécessaire pour déterminer des seuils appropriés.Prenons l'exemple d'un stop-loss fixé à 5 % sur une action. Si cette action traverse une zone de support importante à 6 % sous son prix d’achat, il aurait été plus judicieux de fixer le stop-loss légèrement en dessous de ce niveau technique plutôt que d’utiliser un simple pourcentage.
Lorsque vous déterminez un stop-loss, le volume de votre position doit être pris en compte. En effet, si vous avez investi une grande partie de votre capital dans une seule position, un stop-loss mal placé peut entraîner des pertes importantes. Par exemple, investir 50 % de votre capital sur une seule action et placer un stop-loss à 10 % sous le prix d’achat peut sembler raisonnable. Cependant, cela signifie que vous risquez une perte de 5 % de votre capital total si l’action chute à ce niveau, ce qui peut être une prise de risque trop importante selon votre tolérance personnelle.En diversifiant vos positions et en ajustant vos stop-loss en fonction de la taille de chacune de vos positions, vous pouvez réduire cette exposition au risque et mieux protéger votre portefeuille.
Le stop-loss peut être utilisé dans plusieurs stratégies de trading, chacune ayant ses particularités.Stratégie de suivi de tendance avec stop suiveurDans une stratégie de suivi de tendance, l’idée est de suivre un mouvement de prix prolongé. Un stop suiveur permet de verrouiller une partie des gains en ajustant automatiquement le seuil de déclenchement du stop-loss au fur et à mesure que le prix de l’actif progresse. Par exemple, vous achetez une action à 50 €, et elle monte à 60 €. Si vous définissez un stop suiveur avec une marge de 10 %, ce dernier se déplacera vers 54 € lorsque l’action atteindra 60 €, vous garantissant ainsi de sécuriser une partie des gains tout en restant exposé à une hausse potentielle.Stratégie de breakout avec stop-loss fixeLe breakout trading consiste à acheter un actif lorsque son prix dépasse un niveau clé de résistance. Dans cette stratégie, un stop-loss est généralement placé juste en dessous du niveau de résistance franchi. Cela permet de se protéger en cas de retournement. Si, par exemple, une action franchit une résistance à 100 €, un stop-loss à 95 € réduira le risque en cas de faux signal de breakout.Stratégie de swing tradingLe swing trading vise à tirer parti des fluctuations de prix à court terme. Les traders swing utilisent souvent des stop-loss pour se protéger des mouvements soudains du marché. Un trader qui achète une action dans l'espoir de la revendre à un prix plus élevé dans quelques jours peut, par exemple, définir un stop-loss à 5 % en dessous de son prix d'achat pour limiter les pertes si le marché tourne brusquement contre lui.
Il est crucial de comprendre que, bien qu’un stop-loss soit un outil utile, il présente aussi certaines limites. L’une des principales est le risque de déclenchement prématuré, souvent causé par de simples fluctuations du marché qui ne reflètent pas une tendance de fond. Ce risque est particulièrement prononcé sur les actifs volatils.Un autre problème est le slippage (glissade). En période de forte volatilité, un ordre de stop-loss peut ne pas se déclencher au prix exact défini, mais à un niveau moins favorable. Si une action chute brutalement, votre stop-loss peut se déclencher à un prix bien inférieur à celui que vous aviez prévu, amplifiant ainsi vos pertes.
Qu'est-ce qu'un stop-loss en bourse ou en assurance-vie ?Un stop-loss est un ordre de vente automatique d'un actif dès qu'il atteint un prix déterminé à l'avance.Pourquoi utiliser un stop-loss ?Il protège contre des pertes importantes et aide à éviter des décisions émotionnelles en fermant automatiquement des positions perdantes.Quel type de stop-loss choisir ?Le choix dépend de la stratégie adoptée : stop standard, suiveur, ou garanti.Comment définir un bon stop-loss ?Il doit être basé sur une analyse technique incluant les niveaux de support et résistance, et non fixé arbitrairement.Quels sont les risques du stop-loss ?Ils incluent le déclenchement prématuré, la glissade, et l'inactivité en dehors des heures de marché.
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