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Les marchés financiers ont marqué une pause mardi, alors que les investisseurs faisaient face à une baisse généralisée des actions technologiques et des semi-conducteurs. Aux États-Unis, en Europe et en Asie, les bourses ont reculé, influencées par la chute des valeurs du secteur pétrolier et un climat économique incertain. De Wall Street à Shanghai, la volatilité a dominé les échanges, illustrant la nervosité des marchés face à des perspectives économiques mondiales en berne.
Aux États-Unis, Wall Street a clôturé en baisse, en grande partie à cause du recul des actions technologiques, un secteur clé de l'économie américaine. Le S&P 500 a enregistré une perte de 0,76%, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,75%. Le Nasdaq, particulièrement exposé aux grandes entreprises technologiques, a subi la plus forte chute, en baisse de 1,01%.C’est Nvidia qui a entraîné la dégringolade du secteur, avec une chute notable de 4,5%. Cette baisse intervient dans un contexte où les investisseurs se montrent de plus en plus prudents quant à la durabilité de la demande pour les semi-conducteurs, qui a connu une envolée ces dernières années grâce aux secteurs en expansion comme l'intelligence artificielle et les véhicules autonomes. La baisse de Nvidia a été accentuée par les résultats trimestriels décevants de la société néerlandaise ASML, un fournisseur clé dans la fabrication des équipements pour semi-conducteurs. Les actions d'ASML cotées aux États-Unis ont chuté de 16,3%, plombant l’ensemble du secteur.Malgré l'engouement récent pour les technologies de pointe, le marché semble désormais s'interroger sur la viabilité de cette croissance à long terme. Les semi-conducteurs, qui avaient connu un véritable boom, font face à des incertitudes sur la demande future, notamment en raison des ajustements dans les chaînes d'approvisionnement et les inquiétudes économiques globales.
Les places boursières européennes ont également souffert mardi, avec une clôture en territoire négatif pour la plupart des grands indices. Le STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,80%, tandis que le FTSE 100 britannique a reculé de 0,52%. La baisse des prix du pétrole a joué un rôle clé dans cette tendance, impactant lourdement les valeurs énergétiques.En effet, les prix du pétrole, qui avaient atteint des niveaux records au cours des mois précédents, ont chuté de manière significative mardi, entraînant dans leur sillage les entreprises du secteur. Le sous-indice pétrolier et gazier du STOXX 600 a plongé de 3,24%, reflet des inquiétudes croissantes sur la demande mondiale en énergie, notamment en raison de la faiblesse économique persistante en Chine.Cependant, le secteur des médias a connu une performance positive, enregistrant une hausse de 1,46%. Ce rebond s'explique en partie par une stabilité dans les dépenses publicitaires, malgré une inflation qui continue de peser sur le pouvoir d'achat en Europe.
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En Asie, les marchés boursiers chinois ont subi une forte baisse, les investisseurs étant de plus en plus inquiets face à l'absence de nouvelles mesures de relance économique significatives de la part du gouvernement. L'indice CSI 300, regroupant les 300 plus grandes entreprises cotées sur les places boursières de Shanghai et de Shenzhen, a chuté de près de 2,7%. L’indice Hang Seng de Hong Kong, souvent perçu comme un indicateur de la santé économique de la région, a perdu 3,67%.Les exportations chinoises, un moteur clé de la croissance du pays, n'ont progressé que de 2,4% en septembre par rapport à l'année précédente, bien en dessous des prévisions qui tablaient sur une augmentation de 6%. Ce ralentissement des exportations reflète la faiblesse de la demande mondiale, en particulier en Europe et en Amérique du Nord, où les économies continuent de lutter contre des niveaux d'inflation élevés et une croissance atone.La baisse de l'activité manufacturière, associée à un manque de soutien substantiel de la part du gouvernement chinois, a alimenté les craintes d'une stagnation économique durable. Les investisseurs attendent des annonces de mesures de relance supplémentaires, mais pour l’instant, les initiatives prises n'ont pas suffi à rassurer les marchés.
Alors que les marchés boursiers mondiaux ont fléchi, le bitcoin a poursuivi sa progression, enregistrant une hausse de 1,07% mardi pour atteindre 66 744,19 dollars. Ce gain reflète l'intérêt persistant des investisseurs pour la cryptomonnaie en tant qu'alternative face aux incertitudes économiques. Alors que la volatilité des marchés financiers traditionnels augmente, le bitcoin est parfois perçu comme une « valeur refuge » numérique, bien que ce rôle soit controversé en raison de la nature extrêmement fluctuante de cette devise.Les tensions géopolitiques, les inquiétudes inflationnistes et l’incertitude autour des taux d’intérêt jouent tous un rôle dans la recherche par les investisseurs d’actifs moins conventionnels comme le bitcoin, qui reste cependant un placement risqué.
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