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Un parfum de retour en arrière de deux ans s'est fait sentir sur les marchés la semaine dernière avec un plongeon généralisé des places européennes. La cause cette fois-ci est l'intensification des combats en Ukraine ainsi que des sanctions envers la Russie.
Vendredi, l'aversion pour le risque est montée d'un cran lorsque des bombardements ont eu lieu à proximité de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, située en Ukraine, ce qui a fait craindre le pire. Le pessimisme gagne les investisseurs, fébriles, et les marchés corrigent logiquement. En Europe les indices ont plongé, le CAC 40 a connu sa pire semaine depuis mars 2020, en dévissant de -10,5% repassant sous le seuil psychologique des 6 000 points. A Wall Street le repli a été modéré, les entreprises américaines étant moins exposées à la Russie. Les trois principaux indices ont baissé entre -1 et -3%. En revanche, les matières premières continuent de flamber. C'est notamment le cas du pétrole, les acheteurs étant particulièrement réticents à s'approvisionner en pétrole russe, ils achètent au contraire du pétrole américain et en provenance de la mer du nord. L'OPEP+ (hors Russie), qui s'est réunie la semaine dernière, est restée sur sa position, à savoir augmenter sa production de 400.000 barils par jour à partir du d'avril, et pas un baril de plus, malgré l'envolée des cours actuels. Les cours du pétrole américain ont connu leur plus forte augmentation hebdomadaire de tous les temps, soit une flambée de 26 % inscrivant un plus haut depuis 14 ans ! Enfin, l'or a profité de l'envolée des matières premières, jouant ainsi parfaitement son rôle d'actif refuge. L'once a ainsi progressé de plus de 4%, dépassant brièvement le seuil des 2 000 dollars !
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➸ L'or a progressé de 17% en un mois, sur fond de crise en Ukraine