Le CAC 40 clôture la semaine en léger repli après une semaine secouée par les tensions douanières

Les valeurs en forte progression : STMicroelectronics et Kering en tête

Malgré une journée globalement difficile, certaines entreprises ont su accélérer. STMicroelectronics a enregistré une progression remarquable de 4,01 %, clôturant à 17,58 euros. Ce bond reflète la résilience du secteur des semi-conducteurs, porté par des perspectives optimistes face à une demande mondiale toujours soutenue. Autre belle performance, Kering a vu son titre s’envoler de 3,55 %, atteignant 168,02 euros. Une embellie qui contraste avec la baisse de 34% en 1 mois. La valeur serait-elle sur le point de rebondir ? Enfin, des valeurs comme Société Générale (+2,49 %) et Orange (+1,84 %) ont également affiché de solides gains, illustrant une certaine diversification des moteurs de performance au sein de l’indice.

Les reculs marqués : Airbus, Safran et Stellantis en difficulté

En revanche, plusieurs poids lourds ont pesé sur la tendance. Airbus a chuté de 3,30 %, à 134,86 euros, pénalisé par des inquiétudes autour de la chaîne d'approvisionnement et des tensions commerciales internationales. Safran a également souffert d'une baisse significative de 3,44 %, à 204,7 euros, dans un contexte difficile pour le secteur aéronautique. Stellantis, constructeur automobile, a enregistré la plus forte baisse de l'indice avec un recul de 3,91 %, à 7,67 euros, affecté par des craintes sur les perspectives du marché automobile européen. TotalEnergies, en baisse de 1,72 %, a également contribué au repli, dans un contexte de faiblesse persistante des prix pétroliers.

Un contexte sectoriel contrasté

Les performances sectorielles ont reflété la dispersion des résultats individuels. Le secteur des télécommunications s'est distingué avec une hausse de 1,84 %, porté par Orange. Le luxe a également bien résisté, grâce à Kering et LVMH (+0,04 %). À l’inverse, les secteurs de l’aéronautique (-2,73 %) et de l’automobile (-1,11 %) ont été les plus pénalisés, affectés par des incertitudes économiques. Le secteur énergétique a reculé de 1,72 %, plombé par TotalEnergies. Enfin, le secteur technologique, malgré la bonne performance de STMicroelectronics, a globalement cédé du terrain (-0,57 %).
Ces mouvements traduisent un marché volatil, influencé par une combinaison de facteurs macroéconomiques et géopolitiques, notamment les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui continuent de peser lourdement sur la confiance des investisseurs. Reste à savoir si la semaine prochaine sera aussi folle que celle que nous venons de vivre...

A suivre.