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La maison Osenat organise une vente aux enchères exceptionnelle de 365 lots autour de Napoléon, marquant le bicentenaire de la mort de l'Empereur à Sainte-Hélène.
200 ans après sa mort en exil sur l'île de Sainte-Hélène, Napoléon fascine toujours. Alors que des commémorations sont organisées le mercredi 5 mai pour le bicentenaire de sa disparition, la maison Osenat, notamment spécialiste du Premier Empire et de la royauté à Versailles, organise une vente aux enchères exceptionnelle. Les budgets limités pourront trouver des lots à prix raisonnables pour acheter un petit morceau d'Histoire. Des pièces de monnaie à l'effigie de Napoléon Ier sont par exemple estimées une vingtaine d'euros. Des médailles et manuscrits d'époque sont abordables à partir de quelques centaines d'euros. Mais la « vente du bicentenaire » brille surtout par sa grande diversité d'objets.
Tableaux, lettres, sculptures, vaisselle, mobilier... Toute l'époque napoléonienne est traversée par les 365 lots mis en vente les 5 et 6 mai. Parmi leurs illustres propriétaires, Joséphine de Beauharnais, l'impératrice Marie-Louise, la reine Hortense, le prince Eugène, ou encore le roi de Rome, fils de Napoléon, dont une partie du trousseau de naissance est estimée entre 800 et 1500 euros. Des souvenirs des guerres menées par Napoléon Ier sont aussi mis en vente : sabres, fusils, boulets, carte d'état-major d'époque... Les collectionneurs chevronnés pourront trouver une série d'objets intimes ayant appartenu à l'Empereur. Outre des lettres signées de sa main, les passionnés pourront enchérir sur des pièces de vaisselle : un service de campagne, des gobelets dont l'un l'a suivi dans ses dernières années en exil, ou encore une assiette issue de son service particulier à Sainte-Hélène, estimée entre 150.000 et 200.000 euros. Les lots principaux de cette vente aux enchères ont touché l'Empereur au plus près. Un grand mouchoir carré, une de ses chemises « prise après Waterloo » (estimée 40.000 euros), une paire de bas tissés (12.000 euros), un de ses lits de camp (8.000 euros)... Ou encore plusieurs mèches de cheveux, l'une dans un petit médaillon, l'autre dans un papier plié. Mercredi, la vente s'achèvera sur la fin de l'empereur, avec notamment la mise aux enchères de reliques du retour des cendres, plusieurs masques mortuaires, et des bandelettes de tissu ayant été utilisées lors de l'autopsie de son corps encore tachées du sang de Napoléon. « Il y a toujours eu une passion, un rejet ou un amour autour de Napoléon et de sa famille », a expliqué Maître Jean-Pierre Osenat, commissaire-priseur, à France Info. « Pratiquement tout ce qui a touché cette époque n'a jamais été détruit. Les objets sont toujours restés dans les familles et donc aujourd'hui ils ressortent parce que les prix ont augmenté ».
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